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Mythologie Japonaise

Eden Makaya
  • Les Dieux et les Déesses du Panthéon Shinto


"Il faut se concilier les dieux, les vénérer, mais ne jamais rien leur demander"

​Myamoto Musashi 宮本 武蔵

Susanoo terrassant de son épée le dragon Yamata no Orochi


  • Les Kami 神

Le panthéon Shintō comprend d'innombrables divinités. Elles sont si nombreuses qu'il est dit qu'il en existe au moins huit millions. Le mot kami signifie « Ce qui est au-dessus des hommes » et peut désigner des dieux, des déesses, des ancêtres et toutes sortes d'esprits associés à la nature, qu'ils peuplent dans son intégralité.


On les retrouve aussi bien dans le monde animal et végétal que dans les quatre éléments qui régissent notre planète ; air, eau, terre, feu. Sous toutes ces formes, ces éléments, qu'ils soient animés ou inanimés, ne symbolisent pas ces esprits, mais sont plutôt les demeures dans lesquelles ils résident.

Les Kami ne sont pas nécessairement bienveillants, ils ne sont ni bons ni mauvais, car dans toute chose, il y a un aspect positif et négatif, où le bien et le mal se côtoient constamment. Ainsi, ils inspirent à la fois le respect, mais également la crainte. On demande leur protection lors de prières et de rituels qui sont basés sur la notion de purification du corps et de l'esprit.

  • Susanoo sauvant sa femme Kushinada Hime du dragon











Très présents dans les mythes, un grand nombre de clans japonais descendent d’un Kami et sont donc associés à ce qui lui est attribué. Certains Kami le sont de naissance, étant des divinités, d’autres le sont devenus après leur mort. L'empereur du Japon, encore aujourd'hui, revendique une descendance directe de la déesse du Soleil Amaterasu. Le Tengu ou chien céleste

Les kami ne sont pas visibles et leur présence ne se remarque que par des manifestations sortant du commun dans leur lieu de résidence. Ces lieux sont considérés comme sacrés et respectés, dès que la présence d’un Kami y est reconnue. On ne demande rien aux Kami, car ils connaissent déjà nos besoins. Le respect en toute chose est de mise, sous peine de se voir affliger un tatari 祟り/châtiment, punissant l'auteur d'un tsumi 罪/faute, qui est une entorse à la moralité. On distingue deux sortes de tsumi : l'amatsumi 天つ罪/faute criminelle, violation des tabous et le kunitsu tsumi 国つ罪, crimes de sang, maladies, inceste et kegare/汚れ. À cet effet, les rituels de purification sont pratiqués afin de réparer un éventuel tsumi.

  • Tamatora poursuivi par Ryūjin et d'autres créatures marines.














  • Yaegaki-hime portant le casque de la guerrière Shingen alors qu'elle danse au milieu de feux de renards magiques



En savoir +


  • Miyajima, L'île sacrée des hommes et des dieux


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